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ZLECAF : LES PRODUITS ISSUS DE LA ZONE INDUSTRIELLE DE NKOK ENFIN SUR LE MARCHÉ DU LIBRE ÉCHANGE CONTINENTALE AFRICAINE

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Le secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine Wankele Mene a déclaré lors de son audience avec le président gabonais Ali Bongo lundi que les produits issus de la Zone d’investissement spéciale (ZIS) de Nkok sont actuellement accessibles sur le marché de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

La mise en place de ce marché vise à dynamiser le commerce sur le continent et à attirer des investisseurs à travers le monde. Le Gabon étant à la présidence des réunions de la Zone de libre-échange continentale africaine, il y a trois protocoles qui ont été adoptés au cours du récent  sommet des chefs d’État.

« Les biens pourront dorénavant avoir accès au marché de la Zlecaf. C’est un point très important pour le Gabon de savoir que les biens produits au sein de la zone de Nkok sont aujourd’hui accessibles sur le marché continental», a-til expliqué.

Des opportunités pour le Gabon

La Zlecaf offre ainsi, une opportunité au Gabon et à la zone CEMAC de pouvoir créer des opportunités d’emplois, de créer de la richesse au sein de cette sphère. Il est donc important pour le Gabon de pouvoir profiter des opportunités qui sont offertes au sein de la Zlecaf,  afin de créer de la richesse et pouvoir bénéficier aussi des richesses issus de ce grand marché continental africain désormais ouvert . L’ambition à terme est de créer un marché commun africain de 1,3 milliards de consommateurs où les produits circulent et s’échangent sans barrières douanières afin de booster le développement des pays membres.

Lancé depuis janvier 2021, l’accord de la Zlecaf engage les pays africains à supprimer les droits de douane sur 80 % des biens qu’ils produisent. Selon une source officielle, seulement 3,3 % des exportations du pays sont orientées vers le continent. La ZIS de Nkok compte à ce jour, 87 entreprises en production, dont 7 en construction, avec une moyenne de 1 600 conteneurs importés chaque mois et plus de 2 milliards de dollars investis par des investisseurs étrangers.

Par LINA WM

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